Un cerveau optimiste pour une vie réussie, l’interview de Michel Poulaert

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Michel Poulaert est un formateur et conférencier international, spécialiste de l’optimiste. Vous en avez marre du stress ambiant ? Lors de cette interview, Michel va vous expliquer comment être plus optimiste dans votre vie quotidienne et comment cela va vous permettre d’améliorer votre vie personnelle et professionnelle.

David Barbion : « Alors, bonjour à tous. C’est David Barbion du blog jecontrolemoncerveau.com. Et aujourd’hui, je suis ravi de faire une interview avec Michel Poulaert qui est avec moi aujourd’hui, qui est un conférencier international spécialiste de l’optimisme et avec lui, on va voir des clés, le processus qu’il faut pour être plus optimiste dans sa vie sentimentale mais aussi dans sa vie professionnelle à tous les niveaux en fait. »

DB : « Alors bonjour, bonjour Michel ! »

Michel Poulaert : « Comment vas-tu ? »

DB : «  Ben que je suis ravi de…de faire cette interview avec toi comme je le disais. »

Michel Poulaert : « Et moi, je suis heureux de t’accueillir ici et alors c’est une…c’est une grande première. C’est la première fois que j’accueille quelqu’un pour une interview chez moi. »

DB : « Génial ! »

Michel Poulaert : « Donc, bienvenu à la maison ! »

DB : « Merci beaucoup. »

Michel Poulaert : « Bienvenu dans mon antre. »

DB : « Merci beaucoup. Alors si tu veux, je t’ai présenté en 2 secondes. Si tu veux te présenter toi, tu ferais mieux que moi, qu’est-ce que tu dirais ? »

Michel Poulaert : « Et bien que tout ce que tu as dis c’est bon ! »

DB : « D’accord. »

Michel Poulaert : « Euh, je suis un amoureux de la vie. Voilà ! Et le fait d’être un amoureux de la vie, avec générosité, j’ai envie de le partager, j’ai envie de partager cette passion de la vie avec les autres. Et pour moi, l’une des façons les plus efficaces de pouvoir le faire, c’est de le faire au travers de conférences. »

DB : « D’accord. »

Michel Poulaert : « Euh, et c’est pour ça que je suis devenu conférencier. Et ça combine tout ce que j’aime faire : le théâtre, l’influence positive et puis toucher un maximum de gens en même temps. Et donc pour moi, c’était une évidence que devenir conférencier, c’était quelque chose qui me correspond et je me félicite d’y être arrivé. J’ai commencé, il y a maintenant au moment où on enregistre ces images il y a 11 ans. Et aujourd’hui, j’en vis ! C’est une activité professionnelle et c’est la majeure partie de mon activité à l’année de faire des conférences en entreprise. »

DB : « D’accord. Alors, qu’est-ce que c’est un conférencier professionnel parce qu’il y a beaucoup de gens qui font des conférences, mais qu’est-ce que c’est un conférencier professionnel ? Et puis en plus, tu es à l’international donc tu les fais en anglais aussi tes conférences et peut-être dans d’autres langues non, en néerlandais  peut-être ? »

Michel Poulaert : « Je fais aussi néerlandais oui parce que j’ai vécu 12 ans au Pays-Bas. Ben forcément, je parle le néerlandais aussi couramment que le français ou l’anglais. »

DB : « D’accord. Alors c’est génial mais qu’est-ce que c’est un conférencier professionnel et qu’est-ce que c’est un conférencier professionnel spécialiste dans l’optimisme ? »

Michel Poulaert : « Alors, je te remercie de me poser la question parce que justement pour beaucoup de gens, le mot « conférencier » devient un petit peu galvaudé, comme on avait le coaching il y a une dizaine d’années, tout le monde devenait coach il y a une dizaine d’années et maintenant tout le monde est coach – auteur – blogueur – conférencier – youtubeur. Et on se dit « Oui très bien ! », si ce n’est qu’être conférencier, ce n’est pas juste être à l’aise à parler en public. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a beaucoup de gens, je le constate dans ma clientèle et puis dans les gens que j’accompagne pour devenir conférencier, que beaucoup confondent donner une formation et dispenser une conférence, beaucoup confondent ces 2 disciplines. »

DB : « Quelle est la différence alors ? »

Michel Poulaert : « Ben la différence c’est que une formation, on vient avec une pédagogie, avec bien entendu un contenu, une pédagogie. Et c’est quelque chose qui est duplicable et qui peut être dispensée par n’importe qui : toi, aujourd’hui demain, aujourd’hui ou demain, tu as un plan pédagogique avec un contenu, tu ne peux pas le faire, tu demandes même à ton voisin de le donner, il suit le plan, il peut le donner. »

DB : « D’accord. »

Michel Poulaert : « Etre conférencier, ça va beaucoup plus loin que ça. Etre conférencier, outre le contenu, ont est là aussi pour inspirer les gens. Donc, ça vient du modèle un peu…un peu, ça vient du modèle américain où tu as ces conférenciers inspirationnels, comment on appelle ça, ou motivationnels. Ils viennent motiver les troupes. Alors un conférencier en entreprise par exemple, c’est quelqu’un qui vient pendant une assemblée générale ou pendant un séminaire : un séminaire de commerciaux, un séminaire de cadres, un séminaire de dirigeants. Et il vient apporter un petit peu de légèreté pendant cette assemblée générale. En général, c’est assez…c’est assez barbant, alors on parle les chiffres… Et on fait appel à un conférencier qui est un intervenant extérieur, qui vient parler d’un sujet avec légèreté et qui vient également un peu divertir. Donc, il y a un côté scénique qui vient… qui vient s’ajouter au mode conférencier qui n’est pas obligatoire quand tu es formateur. Quand tu es formateur, tu donnes ta formation et tu n’as pas besoin d’avoir des compétences théâtrales pour faire un show. »

DB : « Mais là, il pourrait très bien demander à un comique de venir faire une intervention sur une… »

Michel Poulaert : « C’est ce qui se passe d’ailleurs ! Il y a parfois même des comiques qui viennent dans les interventions. Mais un conférencier en général, c’est un expert de quelque chose dans un domaine. Ca peut être par exemple un champion sportif qui vient faire la métaphore de sa discipline sportive appliquée dans le monde de l’entreprise. Ca peut être par exemple un sélectionneur de l’équipe de France de rugby, c’est un exemple que je donne parce que c’est quelqu’un que je connais très très bien et qui vient expliquer en quoi le monde du rugby est également identique au monde de l’entreprise parce qu’il faut fédérer les gens, parce qu’il faut regarder vers l’objectif. Et tout ceci, il faut l’emballer, l’empaqueter dans un message qui soit agréable à écouter. Donc, une introduction qui en jette, tu te dis « Wouaouh ! On va passer un super moment avec un conférencier. » Il va nous raconter des histoires, il va nous donner du contenu avec des outils pour qu’on comprenne un petit peu comment on peut fonctionner, il apporte un regard extérieur en te disant « Voilà ! Moi je ne viens pas du monde de l’entreprise mais ce que je vis dans le monde du sport, et bien vous pouvez l’appliquer, c’est assez sympa. » Et c’est également applicable pour des scientifiques, pour des professeurs, pour toi, pour n’importe qui à partir du moment où tu as une histoire à raconter. » Donc, être conférencier, c’est avant tout avoir une histoire à raconter et savoir la vulgariser dans le monde de l’entreprise et je parle bien dans le monde de l’entreprise. Après, il y a bien sûr le grand public, c’est encore une autre approche. »

DB : « Justement, quelle est l’histoire que tu as raconté toi? Quel est le message que tu passes quand tu fais des conférences comme ça pour les entreprises ? »

Michel Poulaert : « Moi, mon message clé, c’est l’optimisme, c’est vraiment la chose qui me « drive ». C’est que depuis toujours, j’étais quelqu’un de profondément optimiste. Et c’est ce qui a fait que j’ai souvent vécu des situations de vie assez atypique. Atypique dans ce sens où les gens se disent mais comment c’est possible que tu puisses vivre des trucs comme ça ? »

DB : « D’accord. Et au delà de l’optimisme, qu’est ce que ça veut dire : c’est-à-dire que tu donnes des clés pour être plus optimiste ou tu expliques pourquoi l’optimisme c’est important ? »

Michel Poulaert : « Oui ! »

DB : « Parce que ce n’est pas forcément évident pour tout le monde ! »

Michel Poulaert : « D’abord…d’abord j’explique ce qu’est l’optimisme. Alors comme je le disais tout à l’heure : être conférencier, c’est aussi être un vulgarisateur. Donc, tu dois pouvoir vulgariser des choses qui… si je dis optimisme, tout le monde sait ce que c’est l’optimisme. D’ailleurs, je le demande en conférence, je fais un tour de salle et je demande un petit peu à tout le monde : « La première chose à laquelle tu penses quand tu penses au mot optimisme c’est quoi ? Vas-y, dis-le moi, c’est quoi le… »

DB : « Bonheur, être heureux. »

Michel Poulaert : « Bonheur, voilà ! Et puis, il y a des gens qui peuvent te raconter plusieurs choses différentes qui sont toutes vraies. Et je viens confirmer que tout ceci est vrai et je viens ajouter l’étymologie du mot « optimisme » pour qu’on puisse comprendre vraiment son vrai sens. J’explique que l’étymologie du mot « optimisme » vient du latin « optimus » qui veut dire « le meilleur », le meilleur, c’est tout ! Le meilleur ! Donc, l’optimisme c’est quoi ? C’est une capacité à développer un état d’esprit. C’est même un état psychologique et un état cérébral et là je vais dans ton sens. C’est un état cérébral qui nous permet d’appréhender les difficultés de ce monde de façon positive. Mais ça ne suffit pas parce qu’on connaît tous le sketch de Dany Boon « Je vais bien, tout va bien ! », ça ne suffit pas de se dire que tout va bien. Donc, voir le monde de façon positive n’a aucun sens, n’a aucun intérêt si derrière, il n’y a pas d’actions. Donc moi en conférence, ce qui est vraiment puissant, c’est que j’explique ce qu’est l’optimisme, OK tout le monde est d’accord, mais après être optimiste et ne rien faire après, ça ne sert à rien. Si l’optimisme est bien là, il faut agir. »

DB : « Donc, c’est-à-dire… »

Michel Poulaert : « L’action ! »

DB : « …passer l’action sur des objectifs que l’on s’est fixé, qu’est-ce que tu préconises ? »

Michel Poulaert : « Si demain, demain tu observes quelque chose, tu te dis « Euh putain je… ! Pfff… Je m’emmerde dans ma vie quoi ! Voilà, je suis dans la routine, c’est bon : j’ai un bon boulot, j’ai un bon couple, tout va bien. » Tu rentres à la maison mais tu t’ennuies quoi ! Et bien si tu t’ennuies, c’est probablement que tu dois faire des choses différentes ou sortir de ton cadre…ton cadre de zone de confort. Et si tu veux vivre de nouvelles choses, si tu veux donner du peps à ta vie et bien tu vas devoir vivre de nouvelles choses, c’est-à-dire : ben peut-être pratiquer un nouveau sport ou rencontrer de nouvelles personnes ou peut être faire du don de ton temps à une association dans laquelle tu vas rencontrer des gens. Voilà, c’est être dans l’action, faire des choses nouvelles. En général quand on s’ennuie, c’est que bien il ne se passe plus rien dans ta vie. »

DB : « C’est bien cette phrase qui dit que la frustration est un signal d’évolution. Ca veut dire quelque chose. »

Michel Poulaert : « Oui, exactement. Et en général, la frustration doit faire suite à quelque chose. Il y a des gens qui restent dans leur frustration et qui se victimisent et qui alimentent cette frustration. Et là…là, il y a le système réticulé activateur qui fait que tu vas alimenter cette frustration et que tu vas trouver toutes sortes d’éléments autour de toi qui vont te dire : « Oh, tu vois, j’ai bien raison ! Oh ??? » Il ne se passe rien, tant que tu n’auras pas agi ou fait quelque chose dans un sens, dans le sens où tu vas t’en sortir et bien, tu n’en sortiras pas ! »

DB : « Justement, quand tu es dans cet état-là, que tu es un peu dans la frustration ou un autre état désagréable, comment tu fais pour trouver un moyen d’être plus optimiste, de te bouger, de t’énergiser, comment tu fais ça ? Comment toi tu fais ça ? »

Michel Poulaert : « Alors comment moi je le fais ? C’est facile ! C’est facile quand on est optimiste de nature. Alors, c’est quelque chose qui est automatique, quoique automatique ne veut pas dire qu’on est exempt de frustration, de déception. Moi aussi je connais mes déceptions, moi aussi, je connais la peur, moi aussi j’ai des craintes, moi aussi j’ai des doutes. »

DB : « De tristesse. »

Michel Poulaert : « Et donc être optimiste ne fait pas de nous des surhommes. Ca, c’est vraiment super important parce qu’il y a parfois des gens qui pensent : « Oh, Michel c’est un surhomme. Tout va toujours bien » Non, non ! Non, non ! Non, non ! Michel ce n’est pas un surhomme, Michel il a les mêmes problèmes que vous. C’est juste qu’il les appréhende peut-être d’une façon différente, mais j’ai autant de problèmes, de craintes, de peurs, de doutes que n’importe qui. »

DB : « Alors, comment tu fais dans ces cas-là ? Dans une période de doute, tu fais quoi ? »

Michel Poulaert : « Alors, c’est laisser la place aux doutes justement. C’est euh…dans la vie si nous avons des émotions, si elles sont là, si elles existent, c’est parce que ce sont quelque part des signaux que nous devons accepter et accueillir. Maintenant, le tout est de savoir comment j’interprète ces signaux. Donc, quand un signal arrive, ça peut-être favorable au changement parce que ça te permet de rester éveillé, de te rendre compte qu’il y a quelque chose qui se passe. Et bien si tu te rendes compte qu’il y a quelque chose qui se passe, et bien tu vas devoir agir ou prendre une décision. Et c’est là où est le secret de la force de l’optimisme, c’est que ça pousse à prendre des décisions. A l’instar des gens qui s’ennuient, qui n’ont rien à faire et qui se disent « Oh, ma vie, pfff ! », c’est des gens qui ne prennent pas de nouvelles décisions. D’ailleurs en conférence, je dis souvent « Quand est-ce la dernière fois… » D’ailleurs je te le dis « Quand est-ce la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois ? » Quand est-ce la dernière fois que vous avez fait quelque chose de nouveau quoi ! Et parfois, il y a des gens qui se disent « Wouaouh ! Il y a longtemps que je n’ai rien fait de nouveau ! J’ai rien…voilà euh…c’est ça ! » Donc, pour sortir du doute, et bien encore une fois c’est l’action. Il y a des gens qui se mettent à réfléchir pendant très très longtemps pour avoir des certitudes, pour tout verrouiller. Il y a des gens qui fonctionnent comme ça, ils ont besoin de beaucoup de sécurité. Bon, on en a tous besoin, on ne se lance pas dans le vide, on ne saute pas d’un avion sans parachute bien sûr, mais à un moment donné, il faut sauter et il faut faire le pas. Et ce qui est important et d’ailleurs c’est prouvé par les neurosciences, il y a ce qu’on appelle « le pouvoir de la décision ». Ce qui fait que tu vas pouvoir avancer, ce n’est pas de prendre la bonne décision, on ne sait jamais si tu prends une bonne décision, tu sais jamais si ta décision, la décision que tu vas prendre, tu peux avoir rassemblé autant d’éléments que tu veux, il y a toujours des facteurs, il y a toujours des éléments qui font que il y a quelque chose d’inattendu qui va arriver. Donc, tu n’as jamais de certitudes dans quoique ce soit. Demain tu te lèves, demain… il n’y a rien de sûr dans le demain, rien ! Donc, tu dois te lancer et dans les neurosciences, ils appellent ça « Le pouvoir de la décision », c’est dès que tu prends une décision, je vulgarise, ton cerveau va tout mettre en œuvre pour répondre à cette demande, répondre à cette attention, à cette vision, c’est le système réticulé activateur. Et la question n’est pas de savoir si la décision est bonne ou mauvaise, la question est de savoir c’est maintenant est-ce que tu vas passer à l’action ? Et si dans l’action le cerveau se développe et développe toutes les hormones du bonheur, les endorphines du bonheur, de l’attention, on est plus vigilant. Et parfois il s’avère que la décision est mauvaise, mais ce n’est pas grave. Tu peux corriger, tu peux passer à droite à gauche. Et ce qui compte vraiment, c’est de prendre une décision. Moi, je connais des gens qui, qui attendent toute leur vie, le bon moment pour prendre la bonne décision et puis après, ils passent à côté de tout quoi. »

DB : « Oui et puis souvent c’est la procrastination intelligente, c’est-à-dire qu’on veut, on attend on attend que ça soit parfait ou que ça soit vraiment impeccable pour commencer à le faire et on ne le fait jamais en fait. »

Michel Poulaert : « Exactement ! Exactement ! Regarde là, on est ensemble, la première chose que tu m’as dit c’est « Ce n’est pas parfait, je n’ai pas le… ». Mais on s’en fout ! Tu es là, il y a des caméras, mais il y en a une là, il y en a une là et tu as tout ce qu’il faut. Et ce qui compte c’est qu’on soit là, il y a du son et je veux dire quand je fais des trucs, c’est jamais parfait non plus mais on le fait et il faut le faire. Et à un moment donné, il faut commencer à faire quelque chose et on deviendra chaque jour, un peu plus parfait. Quand quelqu’un me demande « Qu’est-ce qu’il faut, qu’est-ce que je dois faire pour devenir aussi bon que toi ? » Mais je lui dis : Ben commence ! Commence ! Lance-toi, c’est un petit peu comme la piscine : pour apprendre à nager, il faut que tu rentres dans l’eau, il faut que tu y ailles ! Quand quelqu’un me dit « J’aimerais devenir conférencier, j’aimerais donner autant de conférences que toi. » Mais commence par en donner, vas-y, trompes-toi et fais des erreurs, et donne des conférences devant 10 personnes, devant 20 personnes avant de parler devant 800 personnes. Punaise ! Moi, avant de parler devant 1500 personnes, j’ai eu des salles de 10 personnes et parfois même 4. Voilà, ça m’est arrivé d’avoir réussi mais mes râteaux, je les ai aussi. Fais-le et sans avoir peur de te planter. En fait, c’est le rapport que l’on a à l’échec qui fait qu’on n’ose pas se lancer, on a peur de se tromper. »

DB : « Et puis, plus on est trop dans l’évitement et plus cette peur grandit, et donc d’où l’intérêt de passer à l’action. »

Michel Poulaert : « Oui ! Et là tu parles vraiment d’autre chose, tu parles de l’évitement. C’est encore autre chose parce qu’il y a la peur : il y a la peur de l’échec, il y a la peur, n’importe quelle autre peur et après il y a l’évitement. C’est aussi une forme de peur aussi. »

DB : « Est-ce que ce n’est pas le contraire de passer à l’action justement l’évitement ? Faire tout pour mettre ça à distance. »

Michel Poulaert : « Donc pour moi c’est, pour moi c’est, pour moi le contraire de passer à l’action : c’est l’oisiveté, c’est la passiveté et après tu trouves toutes sortes d’excuses pour ne pas le faire. Après ça engendre la procrastination, etc. Oui mais tout ça vient alimenter la non-action. »

DB : « Alors si j’ai bien compris, quelqu’un qui est dans une période où il ne va pas bien comme ça peut l’être pour certains de nos lecteurs… »

Michel Poulaert : « J’espère qu’avec cette vidéo, tu te sentiras mieux. »

DB : « J’espère aussi ! Qu’est-ce qui se passe ? La première chose à faire c’est de se poser, se dire qu’est-ce que cette émotion, cette frustration veut dire ? Et qu’est-ce que je pourrais mettre en place rapidement pour passer à l’action et pour me reconnecter à l’optimisme. Il y a l’énergie, c’est ça ? »

Michel Poulaert : « La réponse est dans ta question. C’est aussi simple que ça. On a le droit d’avoir des coups de mou, on a le droit d’être déçu, on a le droit de rentrer dans les petites dépressions, des déprimettes, ça fait partie de notre évolution. Ca peut paraître assez étrange que je dise qu’on ait le droit d’avoir une dépression parce qu’aujourd’hui on parle de la dépression comme étant la grande maladie du siècle, ce qui est vrai, mais quand je parle des dépressions, c’est des dépressions saines. Dépression veut dire un moment de déconnection, c’est un état de crise en fait. Un état de crise c’est quoi ? C’est un état où les choses qui ont toujours fonctionné ne fonctionnent plus. Donc quand on est dans un état de crise, c’est une forme de dépression. Quand on arrive dans l’avion, il y a des dépressions qui ???. Ce n’est pas mauvais, ce qui est mauvais c’est d’y rester et d’alimenter cette dépression, c’est ça qui est mauvais. »

DB : « Cette conférence que tu faisais justement avec le sac plastique qu’on mettra d’ailleurs sous la vidéo, qui est assez géniale parce qu’on voit vraiment justement cette fermeture et après cette ouverture dont tu parles. »

Michel Poulaert : « Dans cette métaphore, dans ce sketch, j’explique comment alimenter un problème peut prendre des proportions tellement grandes qu’on devient nous-mêmes une part intégrale, on fait partie entièrement du problème et le problème nous enveloppe. En soi, le problème n’est pas d’avoir des problèmes. Le problème est de savoir combien de temps tu laisses à ce problème à prendre place dans ta vie et surtout jusqu’où tu le laisses aller. Et ce qui est vraiment important à comprendre, c’est que l’optimisme te permet de réaliser que tu es toi le Maître de ce qui va se passer. Les événements, on ne les maîtrise pas tous. Là dans l’heure qui suit, un hélicoptère qui peut tomber sur la maison, j’en ne sais rien, je dis n’importe quoi ! Il y a pleins d’éléments qu’on ne maîtrise pas, on ne maîtrise pas nos rencontres : on peut faire des belles rencontres comme on peut faire de mauvaises rencontres, mais c’est le sens et l’interprétation que toi tu vas donner avec ce que tu vis qui fera toute la différence. Donc pour revenir, pour résumer tout ce que tu disais. Oui, pour sortir des moments oppressants, pour le dire comme ça parce que parfois il y a des moments oppressants, c’est de passer à l’action et de parfois arrêter de se poser trop de questions et de se dire : « Ben c’est bon, maintenant je me lance ! Maintenant, il faut que je fasse quelque chose. » Et quand on dit quelque chose, alors en coaching on utilise l’outil « smart » où on essaie de visualiser le plus précisément possible où on veut aller et c’est très bien, c’est très très bien, il faut le faire, mais il y a des moments où on ne voit pas très clair et il faut se lancer quand même. Il faut prendre le risque, il faut prendre un pas, il faut faire un pas. »

DB : « D’accord, d’accord. Si tu avais des clés à donner ? Toi, tu es un optimiste naturel, tu es né comme ça, mais il y a plein de gens qui ne sont pas nés comme ça, qui ont même parfois nés différemment, voire pessimiste. Quelles sont les clés que tu pourrais donner pour quelqu’un, pour être optimiste pour les nuls quoi ? Qu’est ce que tu dirais en premier, qu’est-ce qu’il faut faire ? »

Michel Poulaert : « Alors ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c’est que il a été démontré récemment par les neurosciences que nous naissons avec des prédispositions. D’accord, donc visiblement, on ne naît pas tous égaux face à l’optimisme comme face au bonheur. Il y a des gens qui dans leurs ADN, dans leurs ADN ont plus de prédispositions au bonheur ou à l’optimisme que d’autres. Il y a des gens qui naissent avec une prédisposition au pessimisme, oui c’est prouvé ! »

DB : « Puis il y a aussi l’éducation. »

Michel Poulaert : « Le monde est injuste. Après en effet, après tu peux être né avec une prédisposition à l’optimisme et après vivre dans un environnement absolument toxique et ça peut te tuer, c’est vrai aussi ! Donc, c’est vrai que quelque part on n’est pas tous égaux face à l’optimisme si ce n’est que d’autres études ont démontré que malgré cela nous pouvons travailler nous-mêmes à développer l’optimisme et notre bonheur. »

DB : « Ah d’accord. Alors comment, comment on fait ça ? »

Michel Poulaert : « Et bien c’est ça qui est fabuleux dans ce message, dans cette découverte, c’est ce qui est merveilleux dans les découvertes des neurosciences, c’est qu’elle nous prouve qu’aujourd’hui par un travail spécifique, on peut développer de nouvelles compétences au même titre que si demain tu veux devenir pianiste ou si demain tu vas acquérir n’importe quelle compétence, tu te mets au travail, tu vas suivre des leçons et tu t’y mets et tu t’exerces. Et bien l’optimisme, c’est exactement pareil ! »

DB : « Est-ce que ça veut dire que c’est comme un muscle ? Que tu veux muscler ? »

Michel Poulaert : « C’est exactement le même fonctionnement. Ça peut paraître étrange de dire ça, il y en a qui dise « Le cerveau c’est comme un muscle » alors que ce n’est pas un muscle, mais oui ça fonctionne comme un muscle dans le sens où plus tu travailles, plus tu vas conditionner ton cerveau à voir des choses différemment. Tu voulais des trucs et astuces ? Et bien c’est simple, la première chose qui me vient à l’esprit c’est ce que je dis toujours : « Apprends à être reconnaissant », la gratitude ! Pour développer l’optimisme, tu vas être obligé de développer des émotions positives et aller chercher tout ce qui peut être positif et constructif. Je te défie toi qui nous regarde là, je te défie toi à essayer d’avoir un sentiment négatif tout en étant reconnaissant de quelque chose. Ce n’est pas possible. Le cerveau a énormément de difficultés à développer un sentiment négatif alors que tu es reconnaissant de quelque chose. Mais alors soyons reconnaissant pour n’importe quoi, mais je dis n’importe quoi, c’est…mais vraiment tout ce qui t’entoure. Ça pousse à la deuxième astuce, c’est laisse la place à l’émerveillement dans ta vie. En général pourquoi on s’ennuie ? C’est qu’on ne s’étonne plus de rien, voilà ! Quand est-ce la dernière fois que tu étais émerveillé ? Tu vois, c’est ???, ça peut paraître tellement simple que ça en paraît même trop simple tu vois ? Mais c’est justement c’est ça, c’est simple. L’émerveillement, là on est sur la côte basque, au moment où tu nous interviewe on est sur la côte basque, mais hier soir il y avait un super coucher de soleil. Tu as dû le voir hier soir ! Voilà, c’est regarde un beau coucher de soleil, émerveille-toi et sois reconnaissant et essaie d’avoir une émotion négative en même temps, ça va être compliqué. Tu vois c’est des petites choses comme ça toute simple. »

DB : « Est-ce que c’est des choses qu’on doit répéter plusieurs fois par jour ? Comment tu ferais au début ? »

Michel Poulaert : « Au début, c’est se forcer. Au début, c’est comme le solfège, c’est comme apprendre à jouer au piano, apprendre à jouer au piano c’es extrêmement dur. Moi, j’ai fait du piano quand j’étais jeune. Punaise, j’en avais mal au doigt quoi ! Puis au fur et à mesure que tu t’exerces, les doigts ça devient, ben c’est comme un muscle, tu vois ça devient une habitude. Alors il y a des gens qui appliquent des méthodes du style « Il faut faire certaines choses pendant 21 jours et au bout de 21 jours, tu auras des nouvelles habitudes. » Je ne sais pas si les 21 jours c’est bien scientifiquement prouvé que c’est bien 21 jours mais ce qui est important, c’est l’idée, la notion de faire des choses suffisamment longtemps pour qu’elles deviennent de nouvelles habitudes. Et si tu te forces, et au début il faut faire comme ça, quand tu vas dans une salle de gym, punaise pour la première fois, oh punaise tu dois te forcer et ça ne fait pas du bien. Et puis  tu y vas le deuxième jour, puis tu y vas le troisième jour, donc oui, au départ il faut se forcer. C’est te dire c’est que dès que tu sens que tu vas vers une émotion négative ou vers une idée négative, c’est de te dire OK, d’en avoir conscience, tu prends conscience que le mal ce n’est pas bon et tu vas travailler cette image et essaie d’en trouver une positive. »

DB : « Donc chercher l’avantage, chercher l’avantage dans chaque chose, le plus possible. »

Michel Poulaert : « Exactement. Donc tu vas te forcer à regarder autrement, à penser autrement et peut-être même te forcer à éteindre la télévision parfois. Alors il y en a qui vivent sans télévision sous prétexte que la télévision c’est le grand Satan parce que ça nous amène plein de merdes dans la maison, je ne suis pas tellement adepte de ce genre d’idée là, chez-moi j’ai une télévision. Moi je pense que c’est plus intelligent d’être maître soi-même de ce qu’on regarde, c’est-à-dire que je pense que le danger de ne pas avoir de télévision, il y en a même qui n’ont pas de radio, c’est que tu te déconnectes complètement du monde et là, et là tu es complètement déconnecté du monde et là tu es dans une bulle, tu n’es plus dans la réalité. Moi, je trouve qu’il faut être conscient du monde dans lequel nous vivons, il faut être conscient qu’il y a des guerres autour de nous, il faut être conscient qu’il y a des malheurs autour de nous, pourquoi ? Pour pouvoir aussi donner, si tu n’es pas conscient qu’il y a des malheurs qu’est-ce que tu vas pouvoir donner ? Si tu n’es pas conscient qu’il y a des SDF, si tu n’es pas conscient qu’il y a des réfugiés qui ont besoin d’aide, tu auras peut-être une occasion toi-même d’être de l’aide de quelqu’un d’autre, il faut savoir doser cette information, savoir doser et la prendre et c’est pareil pour toutes les informations que tu as autour de toi, il faut savoir les doser. »

DB : « Donc ça veut dire se couper, bon se couper un peu, diminuer un peu peut-être le temps passé devant la télé, mais est-ce que ça veut dire aussi se couper de certaines personnes qui sont un peu toxiques ? Certaines personnes qui sont négatives, trop négatives ? »

Michel Poulaert : « Absolument. Parfois on fait l’erreur mais l’erreur bienveillante, l’erreur bienveillante de se dire « C’est mon ami, je vais l’aider. » et parfois tu dois les connaître ces gens-là, il y a des gens qui te disent tu es mon ami mais tu te dis « Ouh la la ! Ben ce n’est pas réciproque, comment je fais ? », tu n’as pas envie de vexer. En France, on a tous ces amis qui considèrent que nous sommes leurs meilleurs amis, mais on se dit « Moi, ce n’est pas mon meilleur ami. » alors on n’ose pas les vexer, etc. C’est des situations parfois complexes et parfois dans le cadre familial aussi, on a des gens qui sont toxiques, c’est souvent aussi dans la famille d’ailleurs, c’est te dire qu’est-ce qu’on fait quoi ? Qu’est-ce qu’on fait ? Il y a parfois des gens pour qui il est difficile de couper les ponts, la famille c’est compliqué, mais compliqué ne veut pas dire impossible, mais on peut doser ça aussi, c’est se dire, c’est d’éviter. Après il y a des gens qui sont littéralement toxiques dans notre vie, si c’est gens sont toxiques et si ils ne t’apportent rien, j’ai envie de dire : fais le point, demande-toi pourquoi ils sont dans ta vie, demande-toi aussi si peut-être toi, tu n’es pas un instrument dans leur vie et si ce n’est pas le temps que toi tu reprennes vraiment les commandes de ta vie. Et moi dans ma vie, j’ai fais, je fais régulièrement le tri de gens que…ça peut paraître méchant ce que je dis mais qui ne m’intéressent pas. Excuse-moi d’être vulgaire, ça peut paraître vulgaire, ça peut peut-être te choquer toi qui vois ça, mais qu’ils ne m’intéressent pas dans le sens où j’ai décidé il y a longtemps de ça d’avoir la vie qui me convient, d’avoir la vie qui me ressemble. Ça ne veut pas dire que je suis insensible à la misère, ça ne veut pas dire que je suis insensible à l’aide des autres, j’aide des gens tous les jours mais je ne veux plus rester insensible aux gens qui me pourrissent la vie moi, qui me pourrissent la vie, c’est-à-dire quand je donne, ce n’est pas pour qu’on me pourrisse la vie en retour. Donc oui, moi j’ai décidé de prendre de l’écart de ces gens toxiques, de ces « gens éponges » qui vampirisent, et le mot est juste, qui vampirisent ta vie, qui viennent sucer toute l’essence de ta vie, de tout ce que tu as et il faut savoir s’en débarrasser. »

DB : « Oui, ça n’empêche pas de donner par ailleurs puisque toi-même tu donnes beaucoup, tu donnes ton énergie, tu donnes de tes sourires, tu donnes de ta gentillesse, on peut donner autre chose que de l’argent. »

Michel Poulaert : « Ben après, il y a plusieurs paliers dans la séparation avec les gens. La séparation ne veut pas dire couper les ponts effectivement, on peut prendre moins donner moins, se distancer tout en étant présent, tout en étant encore à l’écoute, voilà et ça se dose, ça se dose. Donc je ne suis pas en train de dire : couper les ponts à tout prix parce qu’il faut rester écologique aussi, il ne faut pas non plus s’isoler de tout le monde, parce qu’on a besoin des autres aussi, on a besoin des autres aussi : des gens qui nous nourrissent, qui nous font du bien, voilà ! Comme là, cet entretien-là, ça fait du bien. »

DB : « Oui, ça fait du bien tous les deux et je te remercie. Et aller vers des gens justement comme ça, des gens qui nous donnent de l’énergie ou des activités qui donnent de l’énergie peut-être? »

Michel Poulaert : « Oui ! Et là tu dis très justement, c’est bon pour le cerveau aussi « bouger », bouger faire des activités, il faut bouger, mais même pas qu’en sport, c’est faire des activités, c’est par exemple je disais tout à l’heure en préambule, je ne sais pas si on enregistrait ou si c’était dans nos conversations de tout à l’heure, c’est parfois donner de son temps dans l’associatif par exemple. Je veux dire qu’en France, on est un pays qui a, je pense, le plus d’associations en Europe et ce n’est pas dans le monde d’ailleurs ? Les Français sont très généreux et ça c’est optimiste, c’est vraiment génial ! Les Français sont très généreux et le monde associatif en France se porte très très bien. Et bien si vous vous ennuyez, et bien allez chercher une association dans laquelle vous voudriez donner de votre temps, de vos talents, de vos compétences, les associations cherchent toujours des gens. Voilà et sortez, ça vous fait rencontrer des gens, mais ça ne veut pas dire que tout sera rose, c’est toujours une histoire d’hommes et d’êtres humains mais ça fait sortir, ça te fait rencontrer de nouvelles personnes et ça te fait rencontrer de nouveaux environnements. Voilà, c’est très favorable au développement de l’optimisme. »

DB : « D’accord. Donc si je résume, les clés de base pour être plus optimiste : c’est  retrouver ces rêves d’enfant, s’émerveiller de tout, essayer de pratiquer la gratitude dès qu’on peut, d’ailleurs voilà, rien que là, on est là ensemble, on passe un bon moment, on est en pleine forme, on a de la lumière, on a du chauffage, déjà on a plein de choses : un toit sur la tête, c’est génial. On a des caméras donc on a les moyens de mettre ça en place. Donc, pratiquer ça, se couper un peu des choses qui nous pompent de l’énergie… »

Michel Poulaert : « Doser ! J’ai envie de dire « doser ». Doser, c’est tous ces sujets négatifs, tu les doses. »

DB : « La télé, les gens, les activités qui nous pompent de l’énergie. Et donner aussi? Aller vers des choses qui nous donnent de l’énergie, des gens qui nous donnent de l’énergie qui justement par l’échange, ça nous donne de l’énergie. »

Michel Poulaert : « Oui ! C’est la même chose que j’ai apprise au fil des ans, c’est que si tu veux recevoir, parce qu’on veut tous recevoir, donnez inconditionnellement, on va être franc entre nous, ça ne sort pas de la vidéo, ça reste là, donner inconditionnellement c’est rare, c’est extrêmement compliqué. En général quand on donne de façon consciente ou inconsciente, c’est qu’on attend quelque chose en retour ne fut-ce qu’un merci ou une attention ou de l’amour ou quelque chose. Mais si vous voulez recevoir, il faut donner, mais donner sincèrement en revanche, tu vois. Quand tu donnes, c’est le faire avec sincérité, c’est quand tu donnes, fais-le avec authenticité, ne le fais pas juste pour recevoir parce que là ça va se voir, ça va transpirer, ça va… »

DB : « C’est presque du bon sens paysan hein ? Semer pour récolter et bien semer quoi. »

Michel Poulaert : « Exactement. Et quand tu sèmes après il faut arroser aussi, il faut prendre soin de la plante. »

DB : « C’est ça, il faut en prendre soin, c’est ça. Et qu’est-ce que, par rapport au cerveau puisque que tu sais que mon blog est autour du cerveau et du fonctionnement du cerveau, en quoi l’optimisme amène un plus au fonctionnement cérébral ? En quoi on est plus intelligent, peut-être où on fonctionne mieux dans sa vie sentimentale, dans sa vie professionnelle quand on est quelqu’un d’optimiste ? »

Michel Poulaert : « Parce que le cerveau est câblé optimisme en fait. Le cerveau est fait pour fonctionner en mode positif. Il y a des recherches qui ont été démontrées par Tali Sharot qui a écrit un livre dernièrement, tu mettras le lien en description, il faut que je te montre le livre tout à l’heure. Tali Sharot a écrit dans son livre, qui est un beau pavé, toutes les recherches qu’elle a fait sur l’influence de l’optimisme sur le fonctionnement du cerveau, et elle a démontré que le cerveau fonctionne en mode positif, s’il fonctionne en mode négatif, c’est que nous lui avons appris à être négatif mais de façon naturelle il va fonctionner en mode positif. Et elle démontre de par ses recherches neuroscientifiques que le fait de voir le monde de façon optimiste, positif et d’aller cherche le meilleur, non seulement ça sécrète les fameuses endorphines mais le cerveau va avoir plus de connections neuronales qui vont engendrer des actions neurales, neurales donc ça va mettre de l’action, on confond souvent neuronale et neurale, neurale c’est ce qui touche au système nerveux et neuronale c’est ce qui touche aux systèmes neuronaux donc aux neurones. Et le fait d’être positif, le cerveau va se mettre en une activité beaucoup plus intéressante qui va te donner plus de vigilance, plus d’attention, tu vas être plus créatif également et forcément tu vas être plus heureux, tu vas être forcément plus heureux. C’est la condition, je veux dire la conséquence inévitable de l’optimisme, c’est que obligatoirement tu deviens plus heureux parce que tu vas chercher le meilleur, et parfois aller chercher le meilleur des choses les plus simples de ce monde. »

DB : « Et en même temps ça pousse à l’action, donc l’action amène des résultats qui génèrent du bonheur. »

Michel Poulaert : « C’est ce que je te disais, le système neuronal va mettre aussi en place le système neural, donc  neural c’est le système nerveux qui va te mettre à l’action parce que s’il n’y a plus de système nerveux qui fonctionne tu ne peux plus agir, donc tout ceci te met en action. Et d’ailleurs les optimistes sont des gens plus actifs que les autres, plus dynamiques que les autres, plus créatifs que les autres, plus sociaux que les autres, plus heureux que les autres, vivent plus longtemps, guérissent plus vite, guérissent mieux et tout ceci ce n’est plus des idées, ce n’est pas de la philosophie, c’est prouvé par les sciences aujourd’hui. Être optimiste, c’est bon pour la santé. »

DB : « Merveilleux, c’était un message fort, le message de la fin. Merci beaucoup Michel pour cette interview. On va mettre sous la vidéo l’adresse de ton site, l’adresse de ton Facebook, la vidéo sur le « sac poubelle » qui est excellente. Il y en a pleins d’autres à voir sur sa chaîne YouTube n’hésitez pas à y aller. Merci à vous pour avoir regardé cette vidéo jusqu’au bout. Je vous rappelle que vous êtes libres de télécharger l’e-book « Booster votre cerveau » en cliquant juste sur le lien qui apparaît sous la vidéo en dessous et puis j’ai besoin aussi de vos feed-back donc n’hésitez pas à laisser des commentaires sous la vidéo si vous avez des choses à rajouter ou à dire par rapport à ça, et « le pouce », si vous avez aimé, le pouce bleu pour partager aussi la vidéo autour de vous, aux gens qui justement qui gagneraient à avoir un petit peu plus d’optimisme dans leur vie et puis si vous n’avez pas aimé, vous mettez le pouce à l’envers. Merci beaucoup d’avoir regardé cette vidéo jusqu’au bout. A bientôt pour une prochaine vidéo. Bye bye ! »

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About the Author

David Barbion
Thérapeute, coach, formateur, conférencier spécialisé en hypnose et thérapies brèves et auteur du blog www.jecontrolemoncerveau.com

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